Le contrat de travail saisonnier, CDD d’usage, CDD classique : quelles différences ?

À l’approche de la saison estivale, de nombreuses structures — entreprises, commerces, collectivités, associations — s’apprêtent à recruter pour des missions temporaires.

Mais une question revient souvent :

➡️ La confusion est fréquente, et les erreurs peuvent coûter cher (requalification en CDI, redressement URSSAF, prud’hommes…).

Voici un tour d’horizon clair et concret des différents contrats à durée déterminée et des pièges à éviter.

On parle souvent de « contrat d’été » sans distinguer la nature juridique exacte du contrat. Pourtant, il existe plusieurs types de CDD, chacun avec ses règles propres.

📌 C’est le contrat à durée déterminée de droit commun.

Il est utilisé dans des cas très encadrés, comme :

Durée : maximum 18 mois (renouvellement compris)

Formalités : contrat écrit obligatoire sous peine de requalification en CDI.

📌 Réservé aux activités à caractère saisonnier, c’est-à-dire liées aux saisons ou aux pics d’activité prévisibles et cycliques, sans nécessité de justifier chaque année.

Exemples :

✅ Avantages :

⚠️ Attention : l’activité de l’employeur doit être elle-même saisonnière pour justifier ce contrat. On ne peut pas faire un contrat saisonnier juste parce que la personne est embauchée en juillet.

📌 Spécifique à certains secteurs d’activité, pour des missions très courtes et répétées.

Exemples :

✅ Avantages :

⚠️ Piège : ce contrat ne peut être utilisé que dans les secteurs autorisés par décret ou convention collective.

Sinon ➤ risque de requalification en CDI.

Quel que soit le contrat, il doit être écrit et signé dans les 2 jours ouvrables suivant l’embauche.

Un contrat oral ou remis trop tard peut être considéré comme un CDI par défaut.

📌 Mentions indispensables :